Le Consentement sexuel : répondez au questionnaire


Répondez au questionnaire de notre Fédération des centres de planning familial Soralia sur la notion de consentement sexuel


En 2018, notre organisation a souhaité axer sa campagne d’information et de sensibilisation sur la thématique du consentement sexuel.

En pleine phase exploratoire, un questionnaire en ligne a été créé par l’équipe de la FCPF-Soralia afin de récolter des données sur les représentations du grand public vis-à-vis de la notion de consentement sexuel. Ce sondage permettra à notre équipe d’élaborer les scénarios des capsules vidéos ainsi que des contenus des outils produits dans le cadre de la campagne (flyer et dossier pédagogique). Nous souhaitons nous rapprocher de cette manière au plus près des attentes et des besoins de notre public.

Vous avez 14 ans ou plus et vous souhaitez nous aider? Nous vous invitons à compléter un questionnaire en ligne. > c’est par ici

Compléter ce dernier vous prendra une quinzaine de minutes. Plus nous obtenons de réponses, plus notre analyse sera intéressante et pertinente!

Si vous le souhaitez et si cela est possible, nous vous invitons à partager ce questionnaire via vos différents moyens de communication, tels que vos pages Facebook et vos sites internet.

En savoir plus sur notre Fédération des centres de planning familial Soralia


 


Les 25 ans de Retravailler


Retravailler-Liège, CISP des Soralia, Réseau Solidaris, a 25 ans !


Cette année, Retravailler-Liège fête son quart de siècle ! 25 ans d’un travail enrichissant au contact d’un public en recherche d’emploi. 25 ans d’expertise en matière d’orientation professionnelle, de détermination de projets, de formation d’adultes. 25 ans de militance pour la mixité professionnelle.

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Maggie, la pilule ne passe pas ! Devons-nous attendre des lendemains meilleurs ?

Positionnement des associations de Solidaris

Communiqué de presse – 03/07/2017

Les centres de planning familial n’ont pas à démontrer leur nécessité, elle se transparaît au travers de leurs activités. Les professionnel-le-s qui constituent leurs équipes forgent dans leurs échanges une expertise qui ne se trouve en aucun autre lieu.
Témoignage de terrain d’un centre de planning Soralia

Les centres de planning familial sont nés, il y a quarante ans, face à la détresse des femmes (et de certains hommes) et sont devenus, pour une part importante de la population, les interlocuteurs privilégiés en matière de santé reproductive et sexuelle. Ils forment un réseau où chacun a développé ses spécificités : accompagnement des femmes dans la démarche d’Interruption volontaire de grossesse (IVG) réalisée dans de bonnes conditions médicales et psychologiques, prévention et prise en charge des personnes concernées par les violences conjugales et sexuelles, public LGTB…. Le travail de fond de l’ensemble de ces équipes pluridisciplinaires (médecins, juristes, psychologues, sexologues, assistant-e-s sociales, conseillères-ers conjugales) reste l’EVRAS (Education à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle) et l’accès aux soins.

Notre pratique s’opère quotidiennement par des animations de groupe dans les écoles ou les associations auprès d’un public de tout âge et mixte, ainsi qu’au sein de nos structures au travers de consultations qu’elles soient médicales, psychologiques, sociales ou juridiques à l’attention d’un public majoritairement féminin. Le centre de planning familial est un des seuls lieux où chaque jour toute personne peut être reçue sans rendez-vous par un-e intervenant-e psychosocial-e dans les plus brefs délais. L’accueil psychosocial, pierre angulaire de nos centres, est un espace de dialogue et d’écoute dédié à toute préoccupation, mais également à des questions spécifiques telles que l’accompagnement d’un test de grossesse, la délivrance de la contraception gratuite pour les patientes en suivi et la délivrance de la contraception d’urgence.

Allons-nous accepter que ce travail de fourmi, mené de longue haleine, subisse, encore une fois, les attaques d’un Ministère zélé qui semble poursuivre sa voie d’un détricotage massif de ce qui existe et est nécessaire aux besoins de la population ?

Nous plaidons bien entendu, comme l’OMS, pour un accès le plus large possible à la contraception d’urgence que ce soit en termes de coût mais également de lieu car l’urgence des situations le nécessite.

Les centres de planning ne distribuent pas « la pilule du lendemain », ils la délivrent avec soin et professionnalisme depuis des années et aucune problématique médicale n’a été soulevée.

Il s’agit d’une mission centrale pour nos centres. Cette pratique est cadrée, réfléchie entre les médecins et les intervenant-e-s psychosocial-e-s et n’est pas envisagée comme un dispositif isolé, mais dans une optique globale de santé sexuelle et reproductive et surtout de libre choix éclairé pour la patiente. Dans un centre de planning familial, chaque femme peut venir évoquer ses craintes et être entendue. La patiente reçue évalue avec un-e expert-e le risque pris et entrevoit les solutions les plus adaptées à court et moyen terme tout en recevant une information juste et plus large (infections sexuellement transmissibles, suivi gynécologique) et la possibilité d’ouvrir d’autres portes : bien-être sexuel et affectif, contexte relationnel difficile, voire relations sexuelles non consenties… Dans nos centres, les femmes (et nombreuses se saisissent de l’opportunité) ont un accès facilité par l’anonymat et la gratuité. Un rendez-vous médical peut être pris dans les plus brefs délais. De plus nos collègues médecins restent accessibles pour les accueillant-e-s, même en dehors de leurs permanences, dès que leur avis est nécessaire.

Chaque situation est unique et chaque femme est considérée dans sa singularité. Pensez-vous que ceci soit accessible dans la file d’attente d’une officine ? Allons-nous devoir former nos collègues pharmacien-ne-s à nos pratiques ? Attendrons-nous une augmentation du nombre d’IVG pour réagir ?

Actuellement, la désinformation et le flou font rage, ce qui va à l’encontre de toutes les recommandations notamment de l’OMS qui met en lumière l’information et l’accessiblité comme des facteurs favorisant. Le travail de prévention réalisé est affaibli par la médiatisation des politiques qui ne nous entendent pas, nous, les acteurs-trices de terrain. Nos structures doivent d’urgence être réhabilitées dans leur mission et nous devons être soutenu-e-s dans l’information du public. Il en va de la santé des femmes et de leurs droits fondamentaux.

Face à la démagogie et l’autoritarisme, il ne nous reste que la désobéissance…

Quelques (rares !) centres de planning familial ont cédé et se sont compromis face à la menace et aux enjeux financiers. La seule « solution » trouvée et médiatisée par nos dirigeant-e-s en trois ans est celle du « bon pour une pilule du lendemain » à aller chercher en pharmacie suite à un entretien d’accueil psychosocial mené dans le centre. La solution a au moins le mérite de reconnaître la fonction prépondérante que les centres de planning familial assument.

Les centres concernés par ces méthodes reconnaissent qu’il ne s’agit en rien d’une bonne pratique mais bien d’un pis-aller ! Des « pertes » sont, en effet, dénombrées, certaines femmes n’arrivant jamais à bon port avec leur précieux bon.

Où sont-elles, madame la Ministre ? Dans nos centres IVG ?
En promenade au parc assumant une maternité non souhaitée ?
La santé et le devenir de la moitié de la population vous laissent-ils indifférente ?

Quand cela fonctionne, le bon arrive, après un petit parcours de la combattante, à la pharmacie, faut-il encore que le processus de prévention, bienveillant et constructif enclenché dans le centre de planning familial aboutisse en cohérence ? Nous connaissons tou-te-s des femmes qui se sont vues distribuer la pilule du lendemain avec remontrance ou en tout cas sans humanité dans certaines officines. Et pendant ce temps, le compteur tourne, pas d’assurance que le précieux comprimé soit pris dans les délais qui sont, pour rappel, très courts.

Nous, les centres de planning familial Soralia de Liège et Spa, avons décidé de garder notre ligne de conduite, celle de la responsabilité à prendre en tant qu’actrice-eur d’un monde plus juste et égalitaire. Nous invitons tous les citoyen-ne-s à rejoindre les espaces qui existent pour ouvrir le dialogue et débattre mais surtout être entendu-e-s. Nous appelons les médias à favoriser l’information du public et à nous aider dans ce sens.

Nos structures sont héritières de combats menés, la transmission a eu lieu, les flambeaux ne sont pas éteints !

Virginie Beckers,
Responsable des Centres de Planning Familial de Liège et de Spa Soralia – Réseau Solidaris
virginie.beckers@solidaris.be

17, rue des Carmes
4000 Liège
Tél. : 04/223.13.73
Fax : 04/223.13.83
E-mail : cpf.liege@solidaris.be

17, rue du Waux-Hall
4900 Spa
Tél. : 087/77.50.58
Fax : 087/77.16.97
E-mail : cpf.spa@solidaris.be

Réagissez sur Facebook !


Pourquoi les hommes n’ont-ils toujours pas droit au même nombre de jours de congé après la naissance d’un enfant que les femmes ?

Pourquoi les femmes ne sont-elles toujours pas présentes en nombre aux divers postes à responsabilités ?

Et pourquoi, pour un même travail, n’y a-t-il pas égalité des salaires ?

Ces exemples nous montrent que le militantisme féministe mène aujourd’hui de nouveaux combats. Militer pour les droits des femmes, ce n’est peut-être plus se battre à coups de pavés, mais c’est rester critiques et vigilant-e-s, c’est être prêt-e-s à (ré)agir.

Depuis fin 2013, nous, le groupe « Be Cause Toujours ! », avons invité toute personne, femme ou homme, sensibles aux inégalités de sexe, à se réunir et à débattre autour d’un verre. Nous nous rencontrons une fois par mois, nous réfléchissons, échangeons, recherchons, agissons ensemble.

Prêt-e-s à militer pour l’égalité de droits entre les hommes et les femmes ! Et vous ?

Vous voulez en savoir plus ? Surfez sur www.facebook.com/becausetoujours
Ou contactez-nous au 04/3422422 (Alice Croibien). Mail : alice.croibien@solidaris.be


 


Des bâches deviennent des sacs exclusifs « Handymade in Brussels » : une initiative unique alliant créativité et engagement social

© Miko/Miko Studio

HANDYMADE

Des bâches deviennent des sacs exclusifs « Handymade in Brussels » : une initiative unique alliant créativité et engagement social
Communiqué de presse 23.03

Le 24 mars 2017, l’entreprise de travail adapté L’Ouvroir mettra en vente 480 sacs « Handymade in Brussels » fabriqués dans ses ateliers. Conçus par le designer Pierre-Emmanuel Vandeputte et composés des bâches provenant de la rénovation de la Grand-Place de Bruxelles, ce produit unique, alliant créativité et engagement social, est une initiative de l’Association socialiste de la personne handicapée et de la plateforme MAD.

À l’issue des travaux de restauration de la Grand-Place, la Ville de Bruxelles a récupéré 1 200 m2 de ces bâches ayant protégé les plus belles façades du pays. Fin 2015, elle a lancé un appel à projets en vue du recyclage de ces bâches.

Deux projets semblables ont été déposés, portant sur la transformation des bâches en sacs. Les porteurs du premier projet étaient le designer Pierre-Emmanuel Vandeputte et les ateliers pour designers dédiés à l’innovation sociale et sociétale du MAD, où il est en résidence. L’autre projet émanait de l’Association socialiste de la personne handicapée (ASPH) et de L’Ouvroir. De la rencontre de ces quatre acteurs bruxellois aux univers aussi différents qu’engagés est né le projet « Handymade in Brussels », qui a remporté l’appel à projets.

Pierre-Emmanuel Vandeputte a conçu un modèle de sac simple et intemporel, qui a été confectionné à 480 exemplaires par 29 travailleurs de L’Ouvroir à partir de 400 m2 de bâches mis à disposition par la Ville. Chaque sac est une pièce unique, munie d’une plaquette numérotée.

Dès le 24 mars, 460 exemplaires seront disponibles à la vente à L’Ouvroir au prix de 39 euros. Les 20 sacs restants seront vendus aux enchères lors d’une soirée spéciale. Les revenus serviront à financer le projet, mais ils pourront aussi être réinjectés ultérieurement pour développer d’autres produits (créés par différents designers du MAD) afin de pérenniser cette activité de confection et l’emploi des travailleurs spécialisés à l’Ouvroir.

Au moyen d’un objet utilitaire, ce projet met ainsi en relief un aspect du patrimoine bruxellois de façon originale, sociale et durable. En outre, il valorise le travail de qualité effectué au sein des ETA. « Handymade in Brussels » a donc une double signification : « Hand-y-made » pour l’ouvrage artisanal, le « fait main », et « Handy-made » pour le travail réalisé par les personnes en situation de handicap.

L’ASPH défend depuis 1920 les droits des personnes en situation de handicap et/ou de maladie grave. Créé en 1927, L’Ouvroir est l’une des plus anciennes ETA en Belgique. Pierre-Emmanuel Vandeputte (1991) a obtenu en 2014 son diplôme de design industriel à La Cambre. La même année, il a ouvert son propre studio dans les ateliers de designers dediés à l’innovation sociale et sociétale du MAD, la plateforme bruxelloise des secteurs de la mode et du design.

« Notre volonté est de continuer à soutenir cette initiative de manière pérenne, tout en rassemblant le monde créatif et les personnes handicapées. Etant donné le succès de l’action, la Ville a prévu plus de bâches pour de prochaines éditions » annoncent Geoffroy Coomans de Brachène, l’Echevin de l’Urbanisme et du Patrimoine et Philippe Close, Echevin du Tourisme et Président du MAD.

Informations :
SERVICE DE PRESSE MAD BRUSSELS
General Manager: Séverine Provost – Project Coordinator: Morgane Bretaud
morgane@beculture.be – +32 490 19 82 03 – T: + 32 2 644 61 91 – beculture.be