Violences faites aux femmes > Vers des avancées en 2021 ?

Echange avec la Ministre Christie Morreale sur la lutte contre les violences faites aux femmes


Le confinement a mis en lumière l’ampleur des violences faites aux femmes, tant dans l’espace privé que public ou virtuel. Mais ce fléau sociétal est loin d’être nouveau et depuis de nombreuses années les Soralia, comme d’autres associations, se battent pour réclamer la mise en place de mesures adaptées.

En novembre 2019, les ministres Christie Morreale (PS), Bénédicte Linard (Ecolo) et la secrétaire d’Etat Nawal Ben Hamou (PS), remplacée depuis par Sarah Schlitz (ECOLO), avaient annoncé leur volonté d’unir leur forces pour défendre les Droits des femmes. Elles souhaitent alors créer une conférence interministérielle rassemblant les différents niveaux de pouvoir et dont l’objectif principal serait la lutte contre les violences faites aux femmes, arguant que « si on n’agit pas aujourd’hui, on n’agira jamais”. Qu’en est-il désormais ? 2021 nous réserve-t-elle des avancées en matière de lutte contre les violences faites aux femmes ?

Nous vous convions à une rencontre en ligne avec Madame la Ministre Christie Morreale, vice-présidente du gouvernement wallon et en charge du Droit des femmes, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances, de l’Emploi, de la Formation et de la Santé, pour faire le point sur le travail déjà accompli et les chantiers qui se préparent.

Rendez-vous sur notre page Soralia Liège
pour un Facebook Live le lundi 30 novembre à 13h.


Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Comme chaque année, le 25 novembre marque le lancement de la Campagne Ruban Blanc. Notre mouvement se mobilise et mène des actions de sensibilisation en Province de Liège.

En savoir plus sur la campagne

Modalités

Date : le 30 novembre 2020 de 13h à 14h
Lieu : en ligne ! Rendez-vous sur notre page Soralia Liège
Infos & inscriptions : pas d’inscription

Rejoindre l’évènement Facebook : ici


 


Action “SHE HAD A NAME”

Pour l’année 2019, la Belgique décompte déjà 20 femmes victimes de féminicides en date du du 5 novembre. A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, différentes actions sont menées dans plusieurs villes afin de redonner un nom à ces femmes et à toutes les victimes de féminicides à travers le monde.

Une femme sur 3 a déjà été victime de violences sexuelles ou physiques au cours de sa vie. Certaines études parlent même de 70%. En 2017, c’est 87.000 femmes qui ont été assassinées parce qu’elles étaient des femmes, plus de la moitié par leur ex-compagnon ou un membre de leur famille. Les violences hypothèquent l’avenir des filles et empêchent que la moitié de l’humanité puisse exercer ses droits.

Le meurtre de Julie Van Espen juste avant les élections a remué l’opinion publique. Un nouveau vent souffle mais il n’est pas encore suffisant. Il existe pourtant des exemples dans de nombreux pays de législations qui cherchent à éradiquer la violence faite aux femmes, comme c’est le cas de la législation espagnole.

A Liège aussi, montrons collectivement notre colère dans l’espace public contre l’invisibilisation des violences le lundi 25 novembre de 12h à 14h :

  • A 12h pile, faites du bruit partout où vous voulez: Dans votre voiture, à votre travail, dans la rue avec un groupe, à vous de décider !
  • Faites une lecture publique des noms des femmes victimes de féminicide: Montez sur une chaise avec un mégaphone ou du matériel de sonorisation. Choisissez un endroit public où il y a du passage. (Liste 2019 : http://stopfeminicide.blogspot.com/)
  • A 13h, tou.te.s Place Saint-Lambert! Retrouvons-nous pour crier toutes ensemble : stop aux violences faites aux femmes !

Rejoignez l’événement Facebook

 


Assemblée annuelle des Stratégies concertées de lutte contre les MGF


Les Stratégies concertées de lutte contre les MGF est le réseau belge de lutte contre les mutilations génitales féminines. Chaque année, il propose une rencontre pour ses membres ou partenaires ainsi que pour les professionnel·le·s (première et deuxième ligne) travaillant auprès d’un public potentiellement concerné par les MGF ou intéressées par cette problématique.

Cette année, l’assemblée aura lieu à Namur afin de faciliter la venue des professionnel.le.s wallon.ne.s !

Programme préliminaire

  • 09h30—12h30 : Nouveaux projets et outils sur les MGF (plénière)
  • 12h30—14h00 Repas convivial offert
  • 14h00—16h30 Atelier participatifs (sous-groupes)

Modalités

Date : mercredi 27 février 2019 de 9h à 16h30
Lieu : Solidaris (Chaussée de Waterloo 182, 5002 Saint-Servais)

Infos et inscriptions :
Inscription obligatoire avant le 15 février.
Inscription


Autour du génocide : comment fonctionnent la déshumanisation et la réhumanisation des êtres humains


Dans le cadre de 1994/2019 – Cycle Rwanda 25


Les souffrances et les espoirs des victimes de génocides ou de massacres.

Comment les personnes victimes de telles exactions peuvent-elles se remettre à vivre ? Comment les parents qui, après un génocide, recherchent leurs enfants disparus peuvent-ils tenir alors qu’ils n’ont pas à faire le deuil d’enfants espérés vivants ? Comment comprendre la dégradation de conflits en massacres et génocides ? Quels sont les effets de la transmission du trauma du génocide sur les descendants ? Que nous apprennent les justes du Rwanda et d’ailleurs ?


Programme

Réflexions et témoignages de conférenciers. Avec le témoignage de Béatrice Mukamulindwa, pour CCMES.

Conférenciers :

Jacques Roisin
Psychanalyste, chargé de cours en faculté de Droit et Criminologie UCL, auteur de “De la survivance à la vie. Essai sur le traumatisme psychique et sa guérison” (PUF, 2010) et de “Dans la nuit la plus noire, se cache l’humanité. Récits des justes du Rwanda” (Les impressions nouvelles, 2017).

Alexia Jacques
Docteure en Sciences Psychologiques et de l’Education. Chargée de cours et formatrice à l’ULB. Psychothérapeute et systémicienne. Auteure de nombreux articles, dont “Corps et souffrances génocidaires : plongée dans l’univers de la déshumanisation”, co-auteure Noémie Girard.

Janine Altounian
Germaniste, essayiste, née de parents arméniens rescapés du génocide de 1915. Auteure de plusieurs ouvrages sur la transmission traumatique, sur la langue de Freud, a été co-traductrice des oeuvres complètes de Freud au PUF et responsable de l’harmonisation dans l’équipe de révision. Auteure de nombreux ouvrages dont “La survivance, traduire le trauma collectif” (Dunod, 2000), “Ouvrez-moi seulement les chemins de l’Arménie – un génocide aux déserts de l’inconscient” (les Belles Lettres, 1990).

Des sandwichs à prix modiques seront disponibles après la conférences à la cafétéria L’Escale (sur réservation).


Modalités

Date : le 25 mars 2019 – 18h00
Lieu : Cité Miroir
Prix : Entrée gratuite

Infos et inscriptions :
Soraliainscriptions.liege@solidaris.be – 04 341 62 88

Un partenariat entre CCMES-Belgique, Les Territoires de la Mémoire et les Soralia de Liège


Le Cycle Rwanda 25

Cet événement fait partie d’un cycle dont voici le reste du programme :

Vendredi 29 mars 2019 – 14h00 – Salle Francisco Ferrer (complet)
Lecture « Le finisseur est de retour »

Du lundi 18 mars 2019 au vendredi 12 avril 2019 – Espace Rosa Parks
Exposition temporaire “Rwanda 94. Comprendre l’incompréhensible”

Jeudi 4 avril 2019 – 18h30 – Espace Les Lumière
Ciné-débat : “Cri d’une mère pleine d’espoir”, réalisé par CCMES

Jeudi 4 avril 2019
Icyizere : projet d’éducation permanente animé par “Entr’âges” à destination d’un groupe d’une vingtaine d’étudiants en fin de secondaire.
Entrées gratuites. Infos et inscriptions : réservation@citemiroir.be 04 230 70 50

Programme complet : www.citemiroir.be


Qu’est-ce que CCMES ?

Le CCMES, pour Cri du Coeur d’une Mère qui Espère, est une ONG créé en 2013 par Béatrice Mukamulindwa. Sa mission est de soutenir et d’aider les enfants et les parents en recherche des leurs, disparus lors du génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda en 1994. En 2015, est créé l’ASBL CCMES-Belgique qui à pour objectif d’appuyer CCMES-Rwanda en faisant un travail d’information, de sensibilisation et de recherche de fonds.


Ma petite robe rose et mes nibards

Ma petite robe rose et mes nibards : culture du viol, sexualité et féminisme par Julie Tessuto

Dans le cadre de la Journée Internationale des Droits des Femmes, les Soralia de Verviers et le PAC de Verviers organisent une conférence gesticulée avec Julie Tessuto.


Ma petite robe rose et mes nibards : culture du viol, sexualité et féminisme


“Ça me fatigue parfois d’être une femme.. Pas que je veuille changer de sexe, non. Mais j’en ai marre… Marre d’avoir peur de rentrer tard le soir, d’avoir un décolleté trop plongeant, de ne pas jouir assez, de devoir répéter les choses pour être prise au sérieux… Et si nous étions nombreuses dans ce cas ? Et si le problème était sociétal, systémique ?”

En chanson et en musique (enfin presque…) Julie Tessuto déconstruit quelques bribes de la culture patriarcale dans laquelle nous évoluons toutes et tous. La conférence est découpée en deux grands chapitres : le premier est la culture du viol et le second la domination médicale du corps de la femme. D’un point de vue féministe, elle aborde la question du viol et des violences sexuelles, le conditionnement des femmes (et des hommes dans une moindre mesure) à travers l’éducation et la famille, la sexualité, le plaisir féminin, et beaucoup d’autres choses encore.


Modalités

Date : le 2 mars 2018. Séances à 14h00 (public associatif) et 20h00 (tout public)
Lieu : Salle Polyvalente du PAC (Crapaurue 7 à 4800 Verviers)
Prix : 2 € (associatif) / 3 € (tout public)

Infos et inscriptions :
087/32 76 37- Soralia.verviers@solidaris.be

Repas

Menu : porchetta accompagnée de son buffet froid (ou possibilité de repas végétarien) + café
Prix : 10 €
Réservations obligatoires : 087/32 76 37- Soralia.verviers@solidaris.be
Proposé par l’Ecole Soralia de Verviers


Voir toute la programmation des Soralia pour
la Journée Internationale des Droits des Femmes


Contact

Soralia Verviers
Pont Saint-Laurent, 25
4800 Verviers
087/ 32 76 37
Soralia.verviers@solidaris.be

 


STOP aux violences envers les femmes

Solidaire Stop aux violences faites aux femmes

Les violences faites aux femmes s’exercent sous de multiples formes (sociales, économiques, physiques, sexuelles, verbales, psychologiques,…) et sont partout : dans la famille, au travail, à l’école, dans les médias et les institutions publiques, dans la rue…, en Belgique comme ailleurs. Malgré l’insuffisance des statistiques, les chiffres récoltés témoignent de l’ampleur des violences faites aux femmes dans notre pays (1).

On ne les voit pas, elles sont rendues invisibles par leur banalisation, leur minimisation, la culpabilisation des victimes, la confusion entre conflits de personnes et violences de genre, ou encore le sexisme ordinaire et celui des médias. Cette invisibilité contribue à leur persistance, malgré certaines prises de conscience.

Elles sont rendues invisibles par l’instrumentalisation raciste des violences faites aux femmes, laissant croire que ce sont d’autres cultures, d’autres pays qui sont concernés et pas le nôtre. Le discours sécuritaire se focalise sur la lutte contre le terrorisme, laissant dans l’ombre l’insécurité dans laquelle vivent les femmes, parce qu’elles sont femmes, dans l’espace privé comme dans l’espace public.

« (…) Si l’on estime également le fait que la plupart des actes de violence sont perpétrés par des hommes, il en faut peu pour comprendre que la violence à l’égard des femmes est de la violence structurelle – de la violence qui est utilisée pour maintenir le pouvoir et le contrôle des hommes. Ce constat est d’autant plus frappant au vu du caractère fragmentaire des tentatives de la police, des tribunaux et des services sociaux de nombreux pays pour venir en aide à ces femmes. » Cette déclaration est contenue dans « la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique ». Ce texte majeur signé en 2012 « repose sur l’idée qu’il s’agit d’une forme de violence fondée sur le genre dans la mesure où elle est exercée sur les femmes parce qu’elles sont des femmes » (2).

La Convention constitue un outil pour aider les états européens à prendre des mesures concernant la prévention, la protection des victimes, la poursuite des auteurs et le développement de politiques intégrées. La Belgique a ratifié la Convention en mars 2016 et les différents plans de lutte contre les violences faites aux femmes ou basées sur le genre à tous les niveaux de pouvoir se réfèrent à ce texte. Mais de nombreux points de cette Convention ne sont toujours pas appliqués (en matière de médiation dans les situations de violence conjugale, de respect des droits des victimes en séjour précaire, de prise en compte des violences dans la détermination des droits de garde et de visite des enfants,…), laissant penser que malgré ces avancées prometteuses au plan législatif, la sécurité concrète des femmes et le respect de l’égalité ne sont pas au centre des préoccupations.

Trop souvent encore, les plaintes ne sont pas prises au sérieux ou sont classées sans suite, les auteurs ne sont pas condamnés. En parallèle, l’autonomie des femmes est fragilisée par des politiques d’austérité ultralibérales alors que l’indépendance économique est une des conditions indispensables pour mettre fin aux situations de violences.

Des efforts budgétaires beaucoup plus significatifs et durables doivent être faits pour soutenir la lutte contre les violences, pour assurer la protection, l’accueil et le suivi des victimes, ainsi que la réparation des préjudices qu’elles ont subis. Les services offerts doivent être renforcés et multipliés.

Les actions des associations qui luttent contre les violences et pour l’autonomie des femmes doivent être reconnues, soutenues et pérennisées. La formation des intervenants de première ligne et des professionnels concernés doit être systématique et continue. La cohésion entre les différentes entités et niveaux de pouvoirs du pays doit produire un dispositif de lutte efficace et cohérent.

Tous les jours, des femmes risquent leur vie ou vivent les conséquences – sur leur santé, leur autonomie économique, leur famille, leur mobilité,… – des violences. Cela ne peut plus durer ! C’est pourquoi nous appelons à se mobiliser pour montrer notre détermination, manifester notre solidarité avec les victimes et obtenir un engagement plus massif des pouvoirs publics à se positionner fermement et à consacrer les budgets nécessaires.

En Belgique aussi, rejoignons le mouvement qui grossit de par le monde (ni una menos en Amérique latine, non una di meno en Italie, la grève internationale des femmes du 8 mars,…) pour dénoncer les violences faites aux femmes. « Pas une femme de moins ! ». Mobilisons-nous dans une grande manifestation féministe nationale ce 25 novembre 2017!

INFOS PRATIQUES SUR LA MANIFESTATION ICI

EVENT FACEBOOK ICI

APPORTEZ VOTRE TISSUS ROUGE

La plateforme Mirabal regroupe les signataires de cet appel à la manifestation féministe nationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre 2017 à Bruxelles:

Actieplatform gezondheid en solidariteit, ACV Gender en Gelijke Kansen, Agir pour la paix, Amazone, Amnesty International Belgique francophone, Arab Women’s Solidarity Association Belgium (AWSA-Be), Apasic, Barricade, Brise le silence, Bruxelles laïque, Campagne ROSA, CEFA, Centre d’Action Laïque , Centre d’Action Laïque de Liège, Centre de prévention des violences conjugales et familiales, CNCD – 11.11.11, CNE, Comac, Collectif contre les violences familiales et l’exclusion (CVFE), Collectif des femmes,Collectif des Pétroleuses, Comité International Péruvien, Commune de Schaerbeek, D-clic, Des mères dont nous, Direction d’égalité des chances-Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ella | Kenniscentrum gender en etniciteit, Famba, Fédération des Centres de Planning familial (Soralia), Fédération des Centres de Planning et de Consultation, Fédération des centres pluralistes de planning familial, Fédération laïque des centres de planning familial (FLCPF), Féminisme yeah!, Femma, Femmes cdh – Femmes et société, Femmes CSC, Femmes et santé ,Femmes prévoyantes socialistes, Femmes Prévoyantes Socialistes Ixelles, FGTB, Furia, GAMS Belgique-België, Garance, Gauche Anticapitaliste – SAP Antikapitalisten, Groupe d’action des centres extra-hospitaliers qui pratiquent l’avortement (GACEHPA), Institut Kurde de Bruxelles, Institut Libéral de Formation et d’Animation Culturelles, Intact, Intal america latina, Isala, JOC Bruxelles (les Affranchies), JUMP, 11.11.11 -Koepel van de Vlaamse Noord-Zuidbeweging, La Bobine, La Voix des femmes, Laawol Diam / La voix de la paix (Marseille), Le Monde selon les femmes, Maison Arc-en-ciel Bruxelles, Maison de l’Amérique latine, Maison des Femmes | Huis van de Vrouw – Schaerbeek, Maison des Femmes- ASBL Lutte contre l’Exclusion Sociale à Molenbeek, Maison maternelle Fernand Philippe, Maison plurielle, Marche mondiale des femmes, Marianne, MOC, Mouvement contre les discours de h@ine, Paye ton couple, Mwanamke-collectif afroféministe de Belgique, Persephone, Plan international Belgique, PTB, Réseau déFaire Genre, Solidarité femmes et refuge pour femmes victimes de violences, SOS Genre, SOS Viol, Synergie Wallonie pour l’Egalité entre les Femmes et les Hommes, Université des femmes, Vie Féminine, Vrouwen in ‘t zwart Leuven, Vrouwenraad, WSM – Wereldsolidariteit/Solidarité Mondiale, YWCA Antwerpen, YWCA België (14/11/17)

Si vous êtes en accord avec cet appel, vous pouvez le signer au nom de votre organisation en écrivant à gtv.vff@gmail.com . Cette signature vous engage à mobiliser largement (en parler autour de vous, diffuser les outils de communication sur le web, organiser/faciliter un transport depuis votre région, …) et, dans la mesure du possible, à participer à la préparation en prenant part à notre prochaine réunion. Plus nous serons nombreux-ses, plus notre message et nos revendications auront de poids.

(1) Cf. Les violences contre les femmes en Wallonie. Des chiffres qui font mal. http://prevot.wallonie.be/sites/def…

(2) Convention du conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, autrement appelée « Convention d’Istanbul ». La Convention ajoute qu’il incombe à chaque état « sous peine d’être en faute, de lutter efficacement contre cette violence sous toutes ses formes en prenant des mesures pour la prévenir, en protégeant les victimes et en poursuivant les auteurs. Selon la Convention, il est clair que la parité ne sera pas une réalité tant que la violence fondée sur le genre persistera à grande échelle, au vu et au su des organismes publics et des institutions. » http://www.coe.int/fr/web/istanbul-…


Ruban blanc

Campagne Ruban Blanc 2017

Les Femmes Prévoyantes Socialistes participent à la campagne Ruban blanc 2017
NON AUX VIOLENCES FAITES AUX FEMMES !


Le Ruban blanc symbolise l’engagement personnel de ne jamais commettre d’actes de violences contre les femmes et de ne jamais cautionner ou passer sous silence des actes de violences contre des femmes. Les Soralia et leur Fédération des Centres de Planning familial luttent contre les violences conjugales et portent des revendications politiques en la matière :

  • La mise en place de maisons d’hébergement en suffisance.
  • La prise en charge et l’aide adéquates pour les victimes.
  • Une formation pour tous les acteurs de proximité.
  • La mise à disposition par les communes de logements d’urgence accessibles aux femmes victimes de violences et à leurs enfants.

www.femmesprevoyantes.be
www.stopviolenceconjugale.be


Pourquoi le Ruban blanc

Suite à la tuerie de 14 femmes à l’École polytechnique de Montréal en 1989, par un homme détestant les femmes et les féministes, le port d’un ruban blanc par les hommes est devenu un symbole de l’opposition à la violence faite aux femmes.

Pour ne jamais oublier ce drame sexiste, la campagne « Ruban Blanc » a été créée par un groupe d’hommes désireux de contribuer à une société où les femmes ne sont plus victimes de violence masculine. Aujourd’hui encore, le port de ce ruban symbolise l’engagement personnel d’un individu à ne jamais commettre de violence envers une femme et à ne jamais cautionner les actes de violence contre des femmes commis par d’autres hommes.


Portez le Ruban blanc pour luttez contre les violences faites aux femmes

Le 25 novembre est la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Comme chaque année, du 25 novembre au 6 décembre, les Soralia se mobilisent et mènent des actions de sensibilisation en Wallonie et à Bruxelles.


Manifestation : Stop aux violences envers les femmes !

Nous vous invitons à nous rejoindre à la manifestation nationale contre les violences faites aux femmes le 25/11. Rendez-vous à 14h00 Gare du nord à Bruxelles. En savoir plus

#violence


Violences conjugales et intrafamiliales

L’OMS (2002) rapporte que 20% des femmes ont subi des violences au cours de leur vie et souvent (dans 10 % à 34,4 % des cas), ces violences ont été infligées par leurs partenaires. Pour une femme, le risque de subir des violences conjugales est donc bien plus élevé que celui d’avoir un accident de la route ! Physiques, verbales, psychologiques, économiques et sexuelles, les violences au sein d’un couple peuvent mener à de nombreuses conséquences. Elle est une cause de mortalité majeure chez les femmes. Souvent, les victimes et/ou les auteur-e-s n’osent pas demander de l’aide, les témoins ne savent pas quoi faire et les professionnel-le-s se sentent démuni-e-s. Chaque année, du 25 novembre au 6 décembre, la campagne « Ruban Blanc » sensibilise la population aux violences faites aux femmes.


Besoin d’aide ?

Vous êtes victime de violences conjugales ? Vous êtes témoin de violences intrafamiliales vécues par une amie, une collègue ou une voisine ? N’hésitez pas, réagissez !

  • Le site www.stopviolenceconjugale.be
  • N° gratuit d’Ecoute violences conjugales à la disposition des victimes, des auteurs ou des témoins : 0800/300 30
  • La police en cas d’urgence : 101 (par téléphone) ou 112 (via GSM)
  • Vous pouvez aussi trouver de l’aide auprès du CPAS ou du centre de planning familial de votre commune www.planningsSoralia.be
  • Les auteurs de telles violences ont aussi besoin d’aide. De nombreuses associations existent pour vous aider à changer et à cheminer vers des relations conjugales plus saines. Voici une première liste d’adresses de professionnels de l’aide : www.stopviolenceconjugale.be

Nos services et actions

Revendications des Soralia en matière de violences

Les Soralia demandent la création dans chaque commune d’un échevinat spécifique en charge de la lutte contre les violences conjugales. La commune, proche des citoyens, constitue un niveau de pouvoir clé dans la lutte active contre les violences entre partenaires.

Nous exigeons également un meilleur financement des maisons d’hébergement pour les victimes, les enfants et les auteurs de telles violences.

De manière globale, nous souhaitons la coordination des différents types de services ainsi qu’une meilleure prise en charge des victimes sur le long terme. Cela passe par la formation des policiers, magistrats, médecins et assistants sociaux susceptibles de faire face à ces types de violences.

Nous demandons également une meilleure prise en charge des auteurs de violences conjugales.


AlternativeS

Vous êtes touchés de près ou de loin par le problème de la violence conjugales, le service AlternativeS peut vous accompagner. En savoir plus


Wendo

L’ASBL D-Clic et les Soralia vous proposent des stages pour développer la confiance en soi et découvrir sa force. En savoir plus


Liens utiles


Voir aussi


Contact

Soralia Liège
Avenue Maurice Destenay, 3
4000 Liège
04/223 01 50
mouvement.Soralia.liege@solidaris.be


Conférence femmes migrantes et violences conjugales

Quelles difficultés particulières pour les femmes migrantes confrontées aux violences conjugales ?

Le sort des femmes venues en Belgique par regroupement familial est lié à la cohabitation avec leur conjoint. En cas de violence conjugale, elles risquent de perdre leur titre de séjour. Les femmes participant à cette étude 2014 du CVFE étaient venues en Europe, convaincues qu’elles pourraient y mener une existence autonome et paisible, incapables d’imaginer y vivre de telles injustices. Elles sont convaincues aujourd’hui que leur situation se serait présentée de manière beaucoup plus positive, si elles avaient pu recevoir, avant leur départ du pays d’origine ou dès leur arrivée en Belgique, une information préalable sur l’organisation de la société belge et les démarches à faire en cas de violence conjugale dans le cadre de la loi concernant le regroupement familial. La présente étude s’interroge en compagnie d’une vingtaine de ces femmes sur les types de sensibilisations préventives qui pourraient être mises en place dans cette optique.

Intervenantes : Bijou Banza Monga et Nadia Uwera – Collectif contre les Violences Familiales et l’Exclusion


Modalités

Date : 21 avril de 11h30 à 14h00
Lieu : Maison de la Laïcité de Liège – Boulevard d’Avroy 86, 4000 Liège
Prix : 5 €

Inscriptions : cliquez ici
Informations : Siobhan Renkin – siobhan.renkin@cripel.be – 04/220.59.64

Un partenariat du Cripel et de la Maison des Femmes d’Ici et d’Ailleurs Soralia – Réseau Solidaris

Vous trouverez le programme complet ici: Programme MIDIS CONFERENCES 2017